Les Fleurs du mal éclosent chez Ki-oon !
10/10/2016
Les éditions Ki-oon sont extrêmement fières de vous annoncer l’arrivée dans leur catalogue d’un immense coup de cœur, atypique et marquant : Les Fleurs du mal !
Déjà connu en France pour sa série Dans l’intimité de Marie (éditions Akata), l’auteur Shuzo OSHIMI est réputé pour son talent à retranscrire les émotions et son habileté à traiter les thèmes de la différence, des complexes et de la violence psychologique.
Mais Les Fleurs du mal a une particularité supplémentaire, celle de s’ancrer dans les souvenirs de l’auteur lui-même !
Sa jeunesse au quotidien banal, son amour pour Baudelaire comme pour certains artistes du surréalisme, ses questionnements d’adolescent… et surtout, le personnage hors norme, inclassable et décalé de Sawa, inspiré de sa propre femme : autant de matière qui permet au mangaka de décrire avec une rare justesse les pensées tourmentées de ses héros etenracine sonhistoire dans une réalité universelle.
Ce que Shuzo OSHIMI a ressenti quand il était au collège, de nombreux adolescents et adultes le ressentent encore… ce qui a contribué au succès de son œuvre, vendue à plus de 2,5 millions d’exemplaires au Japon, et adaptée en anime puis en pièce de théâtre.
Les Fleurs du mal – Sortie simultanée des deux premiers tomes le 12 janvier 2017
(Shuzo OSHIMI, seinen, 6,60 euros, 11 tomes, série terminée)
Une ville de province banale, un collège banal, un quotidien banal. Takao, élève moyen et timide, se sent enfermé dans ce monde étroit. Il n’a qu’une échappatoire : la lecture. Il est surtout fasciné par l’étrangeté des Fleurs du mal de Baudelaire. Ce recueil est devenu son livre de chevet, tout autant que son moyen de se différencier dans un monde gris où tout le monde se ressemble.
Il existe pourtant un élément de surprise incontrôlable dans son univers : Sawa, assise derrière lui en classe, refuse toute autorité en bloc. “Cafards !”, “Larves !” : elle ne rate pas une occasion d’exprimer sa haine et son mépris, même envers ses professeurs. Crainte de tous, elle est l’élément déviant de la classe.
Mais Takao préfère se concentrer sur la populaire Nanako. Il ne lui a jamais parlé et se contente de la regarder de loin. Alors quand il trouve abandonnés dans la salle de classe les vêtements de sport de l’objet de ses fantasmes, il ne peut s’empêcher de les ramasser… et de s’enfuir en les emportant, sur un coup de tête ! Pas de chance pour lui, Sawa l’a surpris en plein forfait... Avec un grand sourire, elle commence à le faire chanter : s’il ne veut pas qu’elle le dénonce, il doit obéir à ses ordres, même les plus fous !
Tout comme le recueil de Baudelaire en son temps, Les Fleurs du mal brise tous les tabous. Ici, la déviance n’est plus un vice, et un souffle libérateur traverse cette œuvre hors norme. Acclamée au Japon, elle a eu l’honneur d’être adaptée non seulement en série animée, mais aussi en pièce de théâtre. Après tout, qui n’a jamais rêvé de dépasser les frontières de la normalité ?